Semer des graines

Comment semer des graines ?

 

Quand doit-on semer ?

Les semis s’effectuent à des époques différentes suivant les régions et les variétés ; le plus souvent au printemps. Les époques de semis sont commandées par la température qui, si elle est trop basse, et en certain cas trop élevée, peut s’opposer à la bonne germination et pour certaines espèces ou variétés par leur aptitude à bien se développer à telle ou telle période de l’année. Ne pas respecter les dates de semis indiquées, c’est s’exposer à voir des plantes potagères monter prématurément à graines, ou ne pas atteindre leur développement et leurs qualités normales, des plantes florales fleurir trop tôt sans beauté ou au contraire se développer sans fleurir.

Semie de graines

Comment semer ?

On distingue plusieurs sortes de semis. Les semis en pleine terre, sur couche, ou en terrines, les semis en place ou en pépinière, les semis à la volée, en lignes et en paquets.

Semis en pleine terre

Ce sont ceux que l’on fait en saison normale, directement sur les planches des carrés, sur les côtières ou en bordures. Vous choisirez les expositions les plus chaudes, les plus ensoleillés pour les semis faits de très bonne heure, réservant au contraire les expositions ombragées pour les mois d’été.

Semis en place

C’est le genre de semis employé pour certaines variétés qui sont assez rustiques pour ne pas nécessiter le repiquage ( pois, haricots, carottes, etc…) ou qui le supportent mal.

Semis en pépinière

D’autres plantes, au contraire, donnent par le repiquage des résultats bien meilleurs. On les sème alors en pépinière où elles restent jusqu’à ce qu’elles soient assez fortes pour être transplantées ailleurs. Les semis en pépinière qui fournissent les « plants » se font naturellement sur une surface réduite et à une exposition avantageuse.

Semis à la volée

Ce sont ceux qui se font à même la planche ou la couche, sans disposition particulière pour placer le graines. Prenez les graines dans la main droite ou gauche par petites pincées. Successivement, lancez-les sur le sol, en avant de vous, en éventail, en desserrant en même temp l’index. Ce double mouvement se fait d’ailleurs naturellement. Il n’est donc pas utile, en vue de ce semis, de ce munir d’un semoir dont les résultats sont, du reste, toujours assez médiocres. Le semis à la volée, très simple par lui-même, est à déconseiller. Il nécessite, en effet, de plus fortes doses de graines et entraîne, par la suite, plus de difficultés dans l’accomplissement des diverses façons culturales.

Semis en ligne

C’est le semis économique et pratique bien préférable au précédent. Il est plus régulier et facilite les opérations ultérieures ( éclaircissage, nettoyage du sol, etc..) Le terrain étant nivelé, ratissé, tracez au cordeau des lignes parallèles à des distances et à une profondeur appropriées au genre de graines que vous semez ; servez-vous du manche d’un outil quelconque pour ne faire que des raies peu accentuées, ou de la serfouette pour obtenir des rayons d’une certaine profondeur. C’est dans ces raies que vous disposerez les graines, aussi régulièrement que possible, en les laissant couler entre le pouce et l’index de la main droite ou gauche et en avançant. Plus les graines à semer seront fines, moins vous laisserez d’intervalle entre elles.

A lire aussi :   Que semer en septembre ?

Semis en poquets

Pratiqué pour certaines graines (betteraves, pois, haricots, melons, cornichons, etc..) le semis en poquets est, comme le précédent, régulier et avantageux pour les façons de culture. Une fois l’emplacement des lignes déterminé par un tracé au cordeau, avancez sur chacune de celles-ci, en déposant, d’une main, les graines par nombre limité dans de petits trous régulièrement espacés et de profondeur voulue que vous faites avec une serfouette, binette, etc…

Semis sur couche

On sème sur couche les graines réclamant de la chaleur de fond pour germer et celles des espèces dont on veut avancer l’époque de végétation. Comme en pleine terre, le semis peut s’effectuer à la volée, en lignes, ou en poquets.

Pousses
Comment recouvrir les semis ?

Que les graines soient semées en pleine terre ou sur couche, il faut se rappeler qu’elles ont besoin, pour germer, d’air, de chaleur et d’humidité.

Ne les recouvrez donc pas trop : elles donneraient naissance à des plantules qui ne pourraient pas percer la couche de terre dont vous les auriez recouvertes et pourriraient infailliblement. Que les graines soient semées en pleine terre ou sur couche, il faut se rappeler qu’elles ont besoin, pour germer, d’air, de chaleur et d’humidité. La profondeur du semis doit, du reste, dépendre de la grosseur des graines. Plus celles-ci sont grosses plus elles demandent à être enterrées et inversement.

En principe, toute graine peut être recouverte d’une épaisseur de terre égale à trois ou quatre fois sa grosseur. Il est recommandé, pour les graines fines, de recouvrir simplement celles-ci par quelques millimètres de terreau que l’on applique aux graines par un plombage. Ce terreau présente l’avantage d’être nutritif et, grâce à sa couleur noire, d’accumuler la chaleur solaire solaire et de favoriser une levée rapide. Certaines graines de fleurs extrêmement fines demandent, de leur côté, à n’être pas enterrées, mais seulement fortement appuyées sur le sol. Il y a lieu, alors de veiller d’une manière toute spéciale à ce que les graines qui sont ainsi en contact direct avec l’air ne se dessèchent pas. Vous y remédierez d’une manière heureuse en les recouvrant très légèrement de mousse ou de sphagnum hachés très finement que vous entretiendrez constamment humides par des bassinages légers mais fréquents. Ne manquez pas d’y recouvrir à chaque semis. Celui-ci, en effet, pourra vous éviter bien des déceptions que vous seriez peut-être tenté d’imputer aux graines dont vous vous seriez servi.

Semi en pot

Semis en pots ou en terrines

C’est le semis à adopter pour semer en pépinière les graines très fines à germination lente, ainsi que pour celles qui demandent de la chaleur de fond pour germer. Prenez des récipients en nombre et grandeur voulus. Drainez-les par une bonne couche de tessons, graviers bien lavés et non calcaires. Remplissez un rebord de 1 cm, nivelez, plombez légèrement et faites le semis avec précaution, à la volée ou en lignes si vous le voulez, ou encore graine par graine si besoin est. Recouvrez ce semis minutieusement, ou pas du tout si les graines sont très fines. Plombez doucement. Bassinez, ou mieux, immerger jusqu’au bord les récipients : l’eau mouillera par imbibition. Placez dessus une feuille de verre pour concentrer la chaleur. Ombrez jusqu’à germination et sans aérer, prenant soin, toutefois, d’essuyer les gouttelettes d’eau qui se formeraient par condensation sous la plaque de verre. Après la germination, désombrer, aérer légèrement et de plus jusqu’à découvrir complètement quand les plants seront forts. Si vous placez ces semis sur couche, enterrez les récipients dans le terreau jusqu’au rebord et surveillez-les très attentivement. Les arrosages doivent être effectués très légèrement en utilisant un petit arrosoir à pomme fine. Jusqu’à la levée des graines, maintenez frais sans excès. Ombrez fortement les semis faits en serre ou sous châssis. Quand vous voyez apparaître les germes, découvrez, puis insensiblement, augmentez les arrosages sans, encore une fois, donner un excès d’humidité aux semis. Étiquetez les semis afin de vous rappeler les espèces et les variétés que vous venez de semer. La profondeur du semis doit, du reste, dépendre de la grosseur des graines. Plus celles-ci sont grosses plus elles demandent à être enterrées et inversement. En principe, toute graine peut être recouverte d’une épaisseur de terre égale à trois ou quatre fois sa grosseur. Il est recommandé, pour les graines fines, de recouvrir simplement celles-ci par quelques millimètres de terreau que l’on applique aux graines par un plombage. Ce terreau présente l’avantage d’être nutritif et, grâce à sa couleur noire, d’accumuler la chaleur solaire solaire et de favoriser une levée rapide. Certaines graines de fleurs extrêmement fines demandent, de leur côté, à n’être pas enterrées, mais seulement fortement appuyées sur le sol. Il y a lieu, alors de veiller d’une manière toute spéciale à ce que les graines qui sont ainsi en contact direct avec l’air ne se dessèchent pas. Vous y remédierez d’une manière heureuse en les recouvrant très légèrement de mousse ou de sphagnum hachés très finement que vous entretiendrez constamment humides par des bassinages légers mais fréquents. Ne manquez pas d’y recouvrir à chaque semis. Celui-ci, en effet, pourra vous éviter bien des déceptions que vous seriez peut-être tenté d’imputer aux graines dont vous vous seriez servi.

A lire aussi :   Planter un arbre fruitier : les conseils pour ne rien rater

Vous pourriez aimer ça