Cette plante est considérée comme l’une des plus intenses par ces couleurs et ses senteurs. Mais, comme toute autre plante, elle peut changer de teinte lorsque les conditions météorologiques changent, par exemple, en pourpre brillant. Le mérite incontestable de cette fleur est l’arôme d’une rose au-delà des éloges : une touche du vent – et des pétales violets tremblants se jouent avec la symphonie de fruits et de baies la plus délicate qui ne manquera pas de charmer même les rosiers les plus exigeants.
En prenant soin de cette fleur, vous devez respecter certaines règles, telles que la coupure en temps opportun des bourgeons fanés, une alimentation rapide et une quantité suffisante de lumière du soleil. Avec un tel soin, cette fleur vous ravira par une floraison longue, abondante et délicieuse. Les fleurs résistent à la pluie. Ainsi, la variété se sent bien dans différentes conditions météorologiques. La résistance à l’hiver est élevée. La résistance aux maladies est supérieure à la moyenne.
Préparatifs de plantation pour un rosier
Lorsqu’on s’apprête à planter, mettre les racines pendant une heure dans un seau pour faire boire la plante. Déterminer les endroits où seront plantés les rosiers en y enfonçant des bâtons. Mélanger une bonne poignée de poudre d’os avec 8 litres de tourbe humide ou un amendement organique approprié, fumier décomposé, par exemple (ne pas employer de fumier frais). Utiliser un sécateur aiguisé, enlever toutes les feuilles, tiges meurtries et rameaux secondaires, dégager le cœur de la plante pour l’aérer. Rabattre les racines abîmées et les racines qui font plus de 30 cm. Conserver les jeunes radicelles précieuses pour un enracinement rapide.
La plantation d’un rosier
Creuser le premier trou en mettant la terre à l’endroit où le dernier sujet sera planté. Faire un trou suffisamment grand pour contenir les racines sans les resserrer et d’une profondeur telle que le point de départ des tiges vertes sur la racine principale brune soit à 2 cm sous la surface du sol. Une fine baguette placée en travers du trou sert de repère de niveau du sol. Mêler à la terre 2 poignées du mélange préparé au préalable. Rassembler de la terre en une petite butte au centre du trou. Poser le rosier sur cette butte. Étaler les racines, les recouvrir avec un mélange de terre fine et riche. Préférer une terre sèche qui se faufile bien entre les racines. Finir de remplir le premier trou avec la terre prélevée lorsqu’on creuse le deuxième. Tasser légèrement de l’extérieur vers le centre, en formant une cuvette. Le deuxième rosier peut alors être planté. Poursuivre la plantation en remplissant chaque trou avec la terre du trou suivant.
Ne pas planter les rosiers tiges plus profondément qu’ils ne l’étaient auparavant (voir la marque du niveau sur la tige). Pour ces rosiers tiges, planter d’abord un tuteur vigoureux (2 cm de diamètre au moins) du côté du vent dominant. Le haut du tuteur doit se trouver juste en dessous de la tête du rosier. Attacher ensuite chaque rosier à son tuteur. Faire passer les rameaux à travers le sommet du support et les fixer ensuite en les dirigeant vers le bas.
La plantation d’un rosier grimpant
Ne pas planter à plus de 30 cm d’un mur ou d’une grille. Pour éviter le dessèchement des racines, les écarter du mur. Une fois le rosier planté, étaler les tiges principales et les attacher sans serrer dans la position requise. Lorsqu’on plante des rosiers dans des trous où furent déjà plantés des rosiers pendant longtemps, il faut renouveler le sol avec de la terre fraîche, prélevée dans une autre partie du jardin où il n’y a pas eu de rosiers auparavant pour éviter la propagation des maladies.
La plantation d’un rosier en pot
Recouvrir le trou du drainage avec des morceaux de brique ou un caillou plat. Mettre une couche de tourbe mélangée à la poudre d’os par-dessus. Avant d’installer le rosier dans le pot, rabattre les racines à 15 cm environ, avec un sécateur. Remplir le pot avec un bon mélange de terre jusqu’à 2 cm du bord du pot. Tasser fermement la terre.
Tailler les rosiers correctement
On attend en général la fin des gelées pour effectuer la taille ; elle peut donc commencer dès Mars dans les zones protégées ou dans le midi. La taille du rosier a pour but de les maintenir dans une forme correcte et saine, de faire disparaître le bois mort ou faible, les brindilles mal placées. Sans cette taille, la vie du rosier serait considérablement diminuée. Tailler tous les rosiers en cette saison, qu’ils soient établis de longue date ou récemment plantés, grimpants, miniatures, buissons, botaniques, parasols, à l’exception des rosiers non remontants, c’est-à-dire ceux qui ne fleurissent qu’une fois dans l’année. Pour la taille, mettre une paire de gants solides et employer un sécateur bien affûté. Faire la coupe en biseau à 0,5 cm au-dessus d’un œil, la pente du biseau dans le sens opposé au sommet de l’œil. Cette taille en biseau protège la plaie de la pluie, qui risque de favoriser l’implantation des maladies, ainsi que du gel qui endommage le bois. Tailler au niveau d’un bourgeon dirigé vers l’extérieur pour que la nouvelle tige pousse, elle aussi, vers l’extérieur. C’est une taille en gobelet. Les tiges qui poussent vers l’intérieur seront ôtées pour une bonne aération. Éliminer totalement tout le bois mort, malade ou endommagé. La coupe du bois sain est vert pâle. Une coupe brune montre un bois malade ou ayant souffert du gel.
Symptômes de maladies pour les rosiers
Si les tiges ont été longues à perdre leurs feuilles après un automne humide, le gel a pu endommager le bourgeon qui prend naissance à la base de la feuille et une maladie cryptogamique risque de s’y être installé. Il faut donc vérifier si des tiges saines présentent des taches brunes et tailler dans le bois sain au-delà de tout symptômes de maladies. Rabattre les petits rameaux malingres sur la tige principale. Un rameau secondaire est toujours plus fin que la tige dont il est issu; le but est donc de laisser les tiges vigoureuses pour produire de nouveaux rejets. Lors de la taille des rosiers, préparer une brouette avec une feuille de plastique pour récupérer les déchets de taille. Il faut les brûler, car ils abritent des germes de maladies.
Tailler correctement son rosier
Couper à 0,5 cm au-dessus d’un œil dormant tourné vers l’extérieur de l’arbuste.
En haut : on taille au niveau des deux premiers bourgeons à gauche, les deux autres sont trop avancés.
En bas : seule la dernière coupe est correcte, les autres sont déchiquetée, trop près de l’œil, trop loin de l’œil, en pente dans le mauvais sens.